Le signe de croix

 

 
 

« Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.» Le messe commence par le signe de la croix. Un des plus anciens signes chrétiens. Le signe par excellence des chrétiens.

Quand nous faisons le signe de la croix, nous reconnaissons que nous appartenons au Christ, nous manifestons notre foi au Christ mort pour nous sur la croix, nous signifions notre volonté d'accueillir en nous toute la richesse de la croix et d'unir notre vie à celle du Christ mort en croix.

Le signe de la croix nous rappelle notre baptême, puisque nous avons été baptisés «au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit».

On l'aura remarqué : la messe, qui commence par le signe de la croix, se termine aussi par le signe de la croix. Avant que tous quittent l'église, le prêtre s'adresse à l'assemblée en disant :« Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le père, le fils, et le Saint-Esprit.» Puis de sa main droite, il trace sur tous un large signe de croix.

Nous venons donc à la messe pour célébrer le mystère de la croix. Et après la messe, au jour le jour, nous avons à vivre sous le signe de la croix.

(Jean-Yves Garneau)

 
 

 

Faire le signe de la croix

 

 
  Il s'agit davantage de tracer une croix sur son corps que de marquer quatre points : sur le front, l'estomac et les deux épaules. Le geste est évidemment un rappel du baptême où fut, pour la première fois, tracée une croix sur le corps du futur baptisé. Le geste posé respectueusement et les paroles prononcées « Au nom du Père...»donnent au signe de croix sa signification pascale.  
 

 

Aller à la messe.

 

 
 

Lorsque nous prions ensemble, nous sommes présents les uns aux autres d'une manière très profonde, même si la prière est silencieuse. Cette présence intérieure est différente de celle que nous vivons normalement lorsque nous côtoyons les gens au travail ou au magasin, dans la rue ou dans l'autobus. Nous sommes proches les uns des autres, mais nous ne nous connaissons pas. Nous ne savons rien d'eux; ainsi ils demeurent un peu étrangers, à moins que nous les portions dans notre prière. Alors la proximité devient présence.

 
 

 

Prier avec le corps

 

 
 

La participation intérieure à la célébration se manifeste aussi par des attitudes du corps comme se tenir debout, s'asseoir, s'agenouiller, marcher, tendre la main à son voisin...



 

La position debout signifie être prêt : prêt à rencontrer Dieu, prêt à partir pour annoncer l'Évangile, prêt à prendre position.
 

 
La position assise... est une attitude de détente et d'attentive écoute.
 

 
La position agenouillée signifie : « se reconnaître petit devant Dieu».
 



 

La marche... La procession d'entrée ou le cortège des fidèles lors de la procession des offrandes est comme une avancée vers Dieu. la joyeuse sortie après les paroles «Allez dans la paix du Christ» est un retour dans le monde pour y retrouver Dieu parmi les hommes.
 

 
Le geste de la paix ... donne aux participants la possibilité d'exprimer leur fraternité, leur solidarité, leur amitié.

 

 
 

 

Le chapelet.

 

 
 

Le mot «chapelet» a une origine assez inattendue : c'est le diminutif de «chapel», ancienne forme de chapeau. Au moyen-âge, époque où la foi était assez vive, chaque maison possédait une statue de la Vierge, sur la tête de laquelle on posait une couronne ou «chapel» de roses. Le soir, on avait l'habitude de dire une courte prière sur chaque fleur, de sorte que le «chapel» de la Vierge devint un objet de piété. Mais comme il était peu commode, on imagina d'enfiler sur un cordon des grains de bois ou de métal qui tinrent lieu de fleurs, et l'on donna le nom de «chapelet», c'est-à-dire petit «chapel». Réciter ces prières était comme si on tressait une couronne de roses ou chapeau «chapel»à Marie.

 
 

 

Avez-vous vue le coq
 au sommet du clocher : pourquoi?

 

 
 

On répondra que c'est pour donner la direction du vent, ou que parce que si c'était une poule, ses oeufs se briseraient en tombant, mais il y a d'autres motifs.
Le cop est considéré comme l'emblème de la vigilance chrétienne. Placé dès les temps primitifs au sommet des églises, il représente la vigilante des pasteurs. Il est le symbole du prédicateur, qui annonce la lumière de la vie future, au milieu des ténèbres de la vie présente. Le coq veille dans la nuit sombre. Son chant marque les heures, réveille ceux et celles qui dorment, célèbre le jour qui approche et nous rappelle qu'il faut «veiller et prier», comme il a averti saint-Pierre de son reniement.

 

 
     
     
     
 

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