La minute de la semaine

Mon église

 

 
 

Au milieu de mon village se situe mon église, la reine des édifices paroissiaux. Avec son allure gigantesque et sa belle grande flèche argentée surmontée d'une magnifique croix dorée qui nous indique que c'est un édifice religieux et d'un prestigieux coq fier de nous prédire souvent la température en se tournant la tête du côté du vent. Même le soir, son clocher lumineux signale sa présence dans le noir. Ses cloches... Oh ! quelle cloches ! On peut les entendent des milles à la ronde quand le temps est calme et quelle résonance !... Ses portes grandes ouvertes qui nous accueillent dans la joie comme dans les peines. Son perron majestueux qui permet des rassemblement d'amis après chaque office. Elle existait avant ma naissance et elle y demeurera encore après ma mort. Je ne peux l'oublier parce qu'elle renferme dans ses registres beaucoup d'écrits me concernant (baptême, confirmation, mariage etc...) Je l'apprécie d'avantage, quand je vois des étrangers s'arrêter et l'admirer et quelques fois même prendre des photos.

 

 
 

 

Lampe du sanctuaire.

 

 
 

Allumer une lampe ou un lampion en plein jour! Ce n'est sûrement pas pour éclairer l'église, il fait déjà clair... de fait, la flamme d'une bougie ou d'un lampion est pour nous un symbole. Par exemple , on tient une lampe allumée devant le tabernacle pour indiquer la présence du Seigneur dans l'Eucharistie. De même, la flamme du cierge pascal symbolise la présence du Christ ressuscité au milieu de nous.

 
 

 

L'Hostie

 

 
 

Vous la voyer tous durant la messe. Elle blanche ronde et plate. Cela ressemble-t-il encore à du pain? Jésus a choisi du pain pour que tous se souviennent de lui. Il l'a fait selon la pieuse tradition des Juifs fervents. Au repas de Pâques, une fois par an, on supprimait les vieux levains, on consommait du pain sans levain; c'était la chance d'un renouveau, tant dans les aliments que dans la vie spirituelle. Nos hosties sont toujours du pain sans levain. N'est-ce pas pour nous aussi, dans ces hosties rondes et blanches, le gage d'un monde nouveau que nous recevons? (dom.Hugues)

 
 

 

Les mains.

 

 
 

Quelqu'un qui ne vous serre pas la main a quelque chose contre vous, ou alors il est impoli. Sait-il entrer en relation?... Durant la célébration de la messe, les mains ont un sens privilégié. Regardons les gestes auxquels nous sommes invités : - nous élevons les mains pour la prière du Notre-Père. - Nous les joignons pour la supplication. - Nous les tendons pour la communion. Ces mains sont alors le trône en forme de croix pour recevoir le Roi des Rois. Avec la main droite, on se signe pour dire notre appartenance au Christ. Et c'est souvent par un geste de la main que l'on transmet la paix. 

 
 

 

L'eau dans le vin

 

 
 

Avez-vous remarqué que le prêtre, avant d'offrir le vin, le mélange d'un peu d'eau? Geste curieux, me direz-vous? Pourtant, Jésus lui-même le pratiquait. Au IIIe siècle, l'évêque Cyprien de Carthage devait le justifier : «Si quelqu'un n'offre que du vin, le sang du Christ se trouve sans nous. Si ce n'est que de l'eau, c'est le peuple qui se trouve sans le Christ» L'eau c'est nous. Le vin, c'est le Christ! Merveilleux mélange qui dit par ailleurs l'union de deux natures dans le Christ : l'homme et le Dieu. Jésus est comme une goutte de Dieu dans l'océan humain, et nous, par la messe, sommes «unis à la divinité de celui qui a pris notre humanité». La messe est la célébration de cette alliance nouvelle et éternelle.

 
 

 

Les cloches sonnent.

 

 
 

La volée est la sonnerie de cloches frappées des deux côtés par le balancement de la cloche.
Le tintement  est la sonnerie donnée par le battant qui frappe d'un seul côté de la cloche.
Les glas sont les sonneries de cloches annonçant le décès d'un(e) paroissien(ne).
Les cloches sonnent habituellement lors d'une liturgie célébrée à l'église: baptême, pardon, mariage, eucharistie, confirmation, funérailles, etc.
Les cloches invitent les membres de la communauté paroissiale à se rassembler pour la prière.

 
 

 

Le ciboire

 

 
 

le ciboire est parfois confondu avec le calice à cause de sa forme. Il ressemble parfois à un calice mais on ne l'utilise pas pour y recevoir le vin /sang du Christ. Il est un contenant destiné à conserver les hosties consacrées. Le ciboire sera alors^placé dans le tabernacle.
Bien qu'il puisse parfois être de grande valeur (dans le cas d'oeuvres d'art), la plupart du temps il n'a par lui-même qu'on valeur réduite. Fait souvent de laiton, les anciens étant plaqué or à l'intérieur, il comporte un couvercle, afin de ralentir le processus du séchage.
Les hosties étant faites du pain, elles sèchent à l'air comme tout autre pain.

 
 

 

L'autel

 

 
 

Avez-vous remarqué la place centrale où l'autel est situé dans l'église? L'autel évoque une table autour de laquelle nous nous rassemblons. C'est là que nous partageons le repas eucharistique, en mémoire du Seigneur. En fait, l'autel est le lieu où on célèbre le passage du Seigneur de la mort à la vie, le mystère pascal. C'est pour cela que nos autels sont habituellement beaux, bien décorées, recouverts d'une belle nappe, fait de matières nobles.

 
 

 

L'étole.

 

 
 

C'est le vêtement que portent les ministres ordonnés, c'est-à-dire l'évêque, le prêtre, le diacre, quand ils exercent leurs fonctions ministérielles. À l'origine, chez les Romains, elle est une robe longue, serrée à la ceinture, que les ecclésiastiques ont adoptée. Puis on l'a réduite à une simple bande de tissu garni garni de frange et réservée aux ministres sacrés.

 
 

 

Le baiser

 

 
 

Au commencement de la messe, vous avez peut-être remarqué que le prêtre dépose au baiser sur l'autel. Le baiser, nous le savons, cherche à dire la communion. Communion entre ciel et terre, communion entre Jésus et les humains, communion de Jésus à son Père. Nous le savons, tous ceux qui s'embrassent se disent qu'ils ont besoin l'un de l'autre. Avez-vous remarqué qu'il y a un autre baiser au cours de la messe? Après avoir proclamé l'évangile, le prêtre vénère le livre de la Parole à laquelle nous communions

 
 

 

Le silence.

 

 
 

Le silence n'a pas forcément de valeur en soi. Il peut être creux et il peux être plein. On fait le vide pour faire plus de place dans son coeur et se préparer à rencontrer Dieu. Il est une prise de conscience de sa présence. Il peut aussi signifier notre incapacité de parler. Quand il n'est plus possible d'avancer dans la communication, le non-dit devient plus puissant que la parole.Il peut alors exprimer l'émerveillement, l'adoration, l'abandon.

 
     

 

 

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