Un total de 33 mémoires ont été entendus par le directeur
général des élections du Québec (DGE ) Marcel Landry et les membres de son
bureau à l'occasion des audiences publiques tenues à Cabano le 3 juin
et portant sur la proposition de réforme de la carte électorale présentée
par la Commission de la représentation électorale. Ce qui constituait un
record d'inscriptions pour une audition du DGE. Et ces audiences se sont en
plus tenues devant une salle comble en après-midi.
Pourtant la journée initiale d'audiences publiques du DGE ne prévoyait pas
d'arrêt dans le comté de Kamouraska-Témiscouata que la proposition de la
Commission recommande pourtant de faire disparaître, sa seule présence
dans le KRTB étant prévue pour Rivière-du-Loup. Ce n'est qu' après les
protestations indignées des MRC de Témiscouata et de Kamouraska que le DGE a
accepté de tenir une audience publique à Cabano. Et qu'il a dû ensuite
avancer le début de ses travaux de 13h00 à 10h00 devant l'abondance des
témoins désirant être entendus. En comparaison, 11 mémoires ont été déposés
lors des audiences publiques tenues à Rivière-du-Loup en soirée du 3 juin
devant une trentaine de personnes. Les deux MRC ont
évidemment déposé chacune leur mémoire, de même que 16 des municipalités les
composant : Notre-Dame-du Lac, Squatec, La Pocatière, Cabano, Mont-Carmel,
St-Louis-du-Ha! Ha!, Pohénégamook, Kamouraska, St-Juste-du-Lac, Rivière
Bleue, St-Honoré, St-Pacôme, St-Pascal, St-Rock-des-Aulnaies et St-André.
Des organismes supra réginaux se sont fait entendre par le biais de la
Conférence régionale des élus (CRÉ), la Coalition Urgence rurale du
Bas-St-Laurent, La Commission Jeunesse du Bas-St-Laurent, l'UPA
Horton-des-Lacs et la Commission scolaire du Fleuve-et-des-Lacs. Le bureau
du député-ministre Claude Béchard a évidemment déposé un mémoire ainsi que
les associations de comté des trois partis politiques du Québec.
Deux mémoire n'étaient pas directement rattachés à la proposition de
suppression du comté de Kamouraska-Témiscouata, mais ont attiré beaucoup de
sympatie de la port du public présent. Celui du directeur général de la MRC
des Basques François Josselin qui a réclamé d'ajouter l'appellation « Les
Basques »au nom du comté de Rivière-du-Loup et celui du maire de
Rivière-du-Loup Michel Morin, qui a délaissé la « langue de bois » pour au
contraire utiliser un langage populiste très apprécié de ses auditeurs pour
attribuer au Directeur général des élections «la note Z pour zéro à titre
d'ex-enseignant pour la proposition de faire disparaître le comté de
Kamouraska-Témiscouata.»
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